Ninon Hannecart-Ségal
Pianiste

Passionnée de recherche sonore, de musique de chambre et de création contemporaine, Ninon Hannecart-Ségal aime explorer les répertoires pour claviers divers et propose à travers sa touche pianistique une bulle sonore très personnelle et polyvalente. Elle est soutenue par le CIC et le festival d'Aix en Provence dans le cadre du prix Michel Lucas qu'elle a remporté en 2019, de la fondation Kriegelstein en 2020, de la fondation Nguyen Thien Dao et de la bourse privée Kambouchner en 2020. Elle s’est récemment produite avec Renaud Capuçon au festival de Pâques d’Aix en Provence 2019 et aux côtés de Daniel Hope et Patrick Messina pour l’émission Arte Hope@Home en décembre 2020 pour ARTE. Elle prépare aujourd’hui les grands concours internationaux. 

Après des débuts musicaux à Reims, sous la tutelle de Romano Pallottini, elle décide de quitter sa ville natale pour le conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés où elle renforce son jeu et son écoute en musique de chambre avant de rejoindre le Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris.

Elle a ainsi bénéficié de l'enseignement de Florent Boffard et Anne Lise Gastaldi pour ses trois années de Licence et poursuit actuellement son cursus de Master dans la classe de Marie-Josèphe Jude et Jonas Vitaud.

En plus de ses études de piano, elle poursuit le clavecin au CNSMDP avec Françoise Marmin, la pianoforte dans la classe de Patrick Cohen et l'accompagnement avec Caroline Esposito.

Son investissement dans la création contemporaine l'a amenée à créer en 2016 l'Ensemble Dérive, un sextuor réunissant deux pianistes polyvalents et quatre percussionnistes, mettant en lumière l'immense instrumentarium de percussions et de musique d'aujourd'hui, en collaboration avec de jeunes compositeurs comme Bastien David. L'Ensemble Dérive est soutenu par la fondation SAFRAN pour la création d'un répertoire unique et singulier. Dans ce cadre, elle collabore avec Aurélien Gignoux, Arthur Dhuique-Mayer, Corentin Aubry, Swann Van Rechem et Charles Heisser.

Elle fonde l’HYDRE, duo euphonium-piano avec Timothée Vinour-Motta, dans lequel les deux interprètes aux multiples visages se plaisent à transcrire les répertoires de violoncelle, de clarinette ou encore de basson. 

Dans le cadre de son diplôme pédagogique (2020) elle rend un travail de recherche en lien avec La Sorbonne-Université sur les stéréotypes de genre dans l’enseignement du piano.

Vous avez pu l’entendre à la Philharmonie de Paris avec l’EIC et l’ONDIF, au BISMA à Łódź, à la Klangmanufactur à Hamburg, ou au Festival de Nice.